La qualité de l’air intérieur
La pollution de l’air intérieur : un enjeu de santé publique
Purifier l’air intérieur améliore la qualité de vie à l’intérieur de notre habitat, prévient et lutte contre les allergies respiratoires et autres bactéries.
La pollution de l’air intérieur est devenue en quelques années un enjeu majeur de santé publique poussant les pouvoirs publics à légiférer afin d’encadrer les émissions présentes dans les lieux recevant du public.
Une législation dédiée à la qualité de l’air intérieur
La loi du grenelle 2, notamment le décret du 2 décembre 2011, rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant un public potentiellement sensible (crèches, écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs). A terme, l’ensemble des lieux clos devront respecter les taux d’émissions de formaldéhyde en vigueur.
Les collectivités locales sont les premières concernées par l’application du Grenelle de l’environnement et deviennent de ce fait un marché potentiel.
Les taux d’émissions de formaldéhyde en espace clos:
- 30 µg /m3 pour une exposition inférieure à 30 minutes
- 10 µg /m3 pour une exposition prolongée
La pollution intérieure : tous concernés
La pollution intérieure désigne les formes de pollution touchant les milieux clos tels que les habitations, les lieux de travail ou les transports. Nous sommes donc tous concernés par cette pollution intérieure. De nombreuses sources de polluants plus ou moins toxiques contribuent à former un environnement dangereux. Parmi ces polluants, les Composés Organiques Volatils (COV) représentent un danger ou un risque plus ou moins important pour la santé. Le formaldéhyde se place en tête des polluants de l’air intérieur.
Le principal polluant de l’air : le formaldéhyde
Le formaldéhyde est un irritant pour les yeux, le nez et la gorge. Depuis 2004, il est considéré par l’Organisation Mondiale de la Santé comme cancérogène.
Les troubles occasionnés par l’inhalation de cette substance dépendent de la concentration et de la durée d’exposition mais aussi de la sensibilité des personnes.
Le formaldéhyde provoque des irritations et des inflammations des yeux, des voies respiratoires et de la peau. Il peut également avoir des conséquences neurologiques qui se traduisent par une fatigue accrue, des migraines, des nausées et des vertiges.
Nos enfants aussi sont concernés
Entre 2009 et 2011, une vaste étude a été menée sur 310 écoles et crèches par l’Inserm concernant la qualité de l’air intérieur dans ces établissements.
Les résultats de l’étude ont démontré que 30% des écoliers étaient exposés à des niveaux de polluants supérieurs aux valeurs recommandées. Ces polluants
auxquels sont confrontés les élèves entraînent des effets négatifs sur leur santé, notamment des problèmes allergiques ou respiratoires.